Tapis persans, caviar à volonté, 600 invités triés sur le volet, des chefs d’État du monde entier réunis sous les tentes dorées de Persépolis… Le grand-père de la jeune mariée n’avait rien laissé au hasard pour célébrer la grandeur de son empire. Tout semblait écrit pour que l’histoire se répète. Et pourtant, au mariage de la princesse Iman Pahlavi, rien ne s’est passé comme prévu.
Union entre la princesse Iman d’Iran et l’homme d’affaires Bradley Sherman

Le 24 mai dernier, loin des tapis rouges, des caméras officielles et des bals grandioses, la princesse Iman Pahlavi — petite-fille du dernier Shah d’Iran — a discrètement dit “oui” à son compagnon. Une décision à mille lieues des standards royaux qui suscite autant la surprise que l’admiration. Lorsqu’une figure royale prend tout le monde à contre-pied, cela soulève plusieurs questions !
Une princesse à contre-courant des traditions royales
Quand on évoque un mariage princier, on imagine instantanément palais somptueux, invités prestigieux, et défilé de robes haute couture. Pourtant, la princesse Iman a décidé de prendre tout le monde à contre-pied.
Comme le rapporte le site histoiresroyales, la cérémonie de mariage s’est tenue dans un cadre privé, en présence d’un cercle restreint d’invités. Pas de faste, pas de couverture médiatique massive. Le grand-père d’Iman avait orchestré en 1971 une fête du siècle pour les 2 500 ans de l’Empire perse. Sa petite-fille, elle, a fait tout l’inverse. Une sobriété qui en dit long sur la tendance actuelle des mariages.
Une tendance qui gagne les cœurs : le mariage en petit comité
Ce choix n’est pas anodin. Il s’inscrit dans une mouvance de fond : celle des mariages plus intimistes. Ces dernières années, les jeunes couples remettent en question les grandes réceptions impersonnelles. Ils privilégient désormais les célébrations à taille humaine, centrées sur l’émotion et la convivialité.
- ✅ Moins de stress
- ✅ Moins de dépenses
- ✅ Mais plus de moments vrais.

Exit la pression d’en mettre plein la vue à 200 convives. Place à une ambiance décontractée, où chaque invité est un proche et chaque échange compte.
Selon une étude, la tendance du micro-mariage (moins de 50 invités) a bondi depuis la crise sanitaire. Et elle s’ancre dans les pratiques, même après le retour à la normale. Les mariés cherchent aujourd’hui à créer des souvenirs sincères plutôt que des démonstrations de luxe.
Une simplicité choisie, pas subie
Attention cependant à ne pas confondre mariage intimiste et mariage au rabais. Comme le prouve l’exemple de la princesse Iman, cette sobriété est un choix fort, assumé, souvent esthétique et philosophique.
C’est un retour à l’essence même du mariage : l’union de deux personnes, entourées de ceux qui comptent vraiment. Une célébration de l’amour, pas un concours de prestataires. C’est aussi une manière de mieux maîtriser son événement et de le rendre plus personnel.
Le photobooth : la touche moderne pour un mariage simple et stylé
Dans cette logique de mariage à taille humaine, certains choix deviennent évidents. Par exemple, faire l’impasse sur un photographe professionnel. Non par manque d’intérêt pour les souvenirs visuels, mais par envie d’un regard plus spontané, plus authentique.

C’est là qu’intervient le photobooth. Discret, ludique, et surtout autonome, il permet aux invités de se prendre eux-mêmes en photo, seuls ou en groupe, dans des instants de complicité naturelle. Fini les poses figées ! Place aux fous rires, aux selfies en famille, et aux souvenirs sur papier immédiat.
Chez Smakk, nous avons vu de nombreux mariages en petit comité adopter cette solution. La borne photo devient un point de rencontre, d’amusement, et de création de souvenirs.
Et pour ceux qui souhaitent quand même un album, certaines bornes permettent même d’envoyer les photos directement par mail ou de les imprimer sur place. Simple, mais efficace.
Ce que révèle vraiment le mariage d’Iman
Le choix d’Iman Pahlavi n’est pas qu’une anecdote royale. Il révèle une bascule culturelle plus large. Même ceux qui pourraient avoir accès à tous les fastes préfèrent aujourd’hui la sincérité d’un moment vrai. Il y a une rupture avec un passé où l’excès a eu un prix. Le mariage légendaire de son grand-père, aussi somptueux soit-il, a été vu comme l’un des symboles du décalage entre la monarchie et son peuple. Un faste qui, dit-on, lui coûta le trône.
Depuis, la famille vit en exil aux États-Unis. Et la petite-fille, elle, semble avoir retenu la leçon. C’est une redéfinition du chic. Un luxe qui ne se mesure plus à la longueur de la traîne ou au nombre de plats servis. Mais à l’intention. À l’intimité. Au lien.
Et vous, organiseriez-vous un mariage dans la simplicité, en petit comité ? Ce n’est pas qu’une question de budget… mais bien d’état d’esprit.